Les cauchemars et les terreurs nocturnes peuvent survenir chez les enfants de 4 à 8 ans. Ces troubles du sommeil sont souvent sources d’angoisse pour les victimes. Heureusement, leurs parents sont là pour les rassurer.
D’après les spécialistes, les cauchemars seraient parfaitement normaux. Ils permettraient même aux enfants de canaliser leurs angoisses et leurs pulsions. L’important pour les parents est de les rassurer.
Des comportements rassurants
En cas de cauchemar, la première chose à faire est de ne pas céder à la panique même si l’enfant crie ou pleure. Le plus important est de le rassurer en lui parlant calmement. Les spécialistes recommandent d’allumer une lumière douce, de prendre l’enfant dans ses bras et de le bercer lentement pour le laisser s’apaiser à son rythme. Une fois l’enfant apaisé, il ne reste plus qu’à le recoucher dans son lit.
Un suivi adapté
Le lendemain au petit déjeuner, les parents peuvent essayer d’en savoir plus sur le cauchemar afin d’aider l’enfant à relativiser et à vaincre ses peurs. Il est possible de lui demander de dessiner son mauvais rêve si les mots ne lui viennent pas naturellement. Les adultes ont ainsi l’opportunité de dissiper les craintes de leur progéniture en expliquant par exemple que les créatures terrifiantes qu’il a vues dans son rêve n’existent pas réellement. Des activités créatives, telles que la confection d’un attrape-rêves, peuvent aussi apaiser les enfants. Si les cauchemars surviennent plusieurs fois dans la semaine, la consultation d’un pédiatre ou d’un pédopsychiatre doit être envisagée car ce trouble du sommeil doit rester rare.
Et, en cas de terreur nocturne ?
La terreur nocturne se distingue du cauchemar par le fait qu’elle se produit durant le sommeil profond et non en fin de sommeil dit paradoxal. Les réactions de l’enfant peuvent être assez impressionnantes avec des hurlements, une forte agitation et les yeux grands ouverts alors qu’en réalité, il dort encore. Dans ce cas, les spécialistes recommandent de parler doucement à l’enfant tout en essayant d’établir un contact physique. Le parent peut ainsi poser sa main sur l’épaule du petit sans le réveiller. Dans la majorité des cas, l’enfant ne se souvient de rien à son réveil. Cependant, ce phénomène ne devrait pas inquiéter les parents dans la mesure où il disparaît au fur et à mesure que le système neurophysiologique de l’enfant progresse vers la maturité.